Développement d'une nouvelle couche de transport poreuse à base de Niobium pour applications à l'électrolyseur d'eau à membrane échangeuse de protons

COÛT DU PROJET:

641 268 $

CONTRIBUTION DE PRIMA:

290 268 $

DÉTAILS DU PROJET:

L’électrolyseur d’eau à membrane échangeuse de protons (MEP) est considéré comme la technique la plus prometteuse afin de produire de l’hydrogène vert à très haute pureté à partir de sources d’énergie renouvelables. Les défis restants comprennent la nécessité de réduire le coût de production et d’augmenter la durabilité de la cellule. En général, les matériaux à base de titane sont utilisés comme couche de transport poreuse (CTP) du côté anode de l’électrolyseur d’eau MEP, le CTP jouant un rôle important dans les performances et la durabilité des cellules.

Cependant, le titane forme facilement, sur la surface, une couche passive qui réduit la conductivité électrique. Par conséquent, les CTP sont recouvertes de quantités élevées de métaux précieux comme le platine afin d’assurer des performances appropriées pour un fonctionnement à long terme, ce qui représente la dépense majeure de l’électrolyseur d’eau MEP.

Le but de la Pr Samaneh Shahgaldi de l’UQTR est de développer un revêtement à faible coût et à haute durabilité, et ce, afin d’accélérer l’utilisation de masse de cette technologie. Dans ce projet, les métaux précieux comme le platine seront remplacés par des matériaux à base de niobium. Différents traitements et dosages seront étudiés afin de sélectionner le meilleur revêtement aux propriétés supérieures. Ce projet produira de nouvelles connaissances sur la couche de transport poreuse à base de niobium et élucidera le rôle des matériaux à base de phosphate comme agents de gravure et dopants pour augmenter la conductivité des protons, nécessaires à la formation des molécules d’hydrogène.

Ce projet permettra aussi la formation d’un (1) stagiaire postdoctoral, trois (3) étudiants au doctorat, un (1) étudiant à la maîtrise en sciences et quatre (4) étudiants de premier cycle dans le domaine de la production d’hydrogène.

Les deux partenaires industriels québécois Niobay Metal et Arianne Phosphate visent un nouveau marché d’application pour le niobium et l’acide phosphorique respectivement. Aligné avec la stratégie québécoise de l’hydrogène, ce projet permettra la création d’emplois et le développement de nouvelles connaissances dans le domaine de l’hydrogène.