Développement d'un procédé écoresponsable et carboneutre de production de sulfate de nickel et de cobalt à partir de résidus miniers amiantés de Val-Des-Sources et de Thetford Mines.

COÛT DU PROJET:

746 165 $

CONTRIBUTION DE PRIMA:

500 000 $

DÉTAILS DU PROJET:

Exterra développe un procédé pour produire du sulfate de nickel et du sulfate de cobalt pour batterie VE. Ce procédé séquestre également du CO₂ par la transformation du magnésium en carbonate à partir de résidus miniers amiantés. Enfin, les résidus de silicates, le concentré magnétique et les crédits carbone seront utilisés pour générer des bénéfices tandis que les fibres d’amiantes seront complètement détruites. Exterra a sécurisé plusieurs millions de tonnes de résidus miniers contenant de l’amiante dans la région de Thetford Mines et de Val-Des-Sources dans le but d’extraire et de transformer le nickel et le cobalt nécessaires à la transition énergétique.

Le projet proposé est nécessaire afin de compléter les développements suivants :

Optimisation d’un procédé de lixiviation et de précipitation d’hydroxydes mélangés de Ni-Co (MHP) à partir d’un résidu amianté par l’utilisation de lixiviats écologiques;
Développement du procédé utilisant des réactifs verts pour produire des sulfates de nickel et de cobalt de qualité batterie à partir d’un MHP impliquant les étapes de lixiviation, séparation, production de sulfates de Ni et Co et de régénération.

Dans cet effort de décarbonisation de l’économie globale, Exterra se positionne pour devenir le premier producteur carboneutre et écoresponsable de sulfate de Ni/Co à partir de résidus miniers. Étant situé tout près de la nouvelle zone d’innovation de la Vallée de la transition énergétique, ce projet favorisera la création de chaînes de valeur du Ni/Co à partir de sources secondaires. Il établira le premier maillon de la chaîne Québécoise fournissant du sulfate de Ni/Co pour batteries VE vertes. Ce projet permettra également de restaurer les anciens sites miniers et de générer une centaine d’emplois dans la région. De plus, le projet permettra de former deux étudiants à la maîtrise de l’Université Laval.