Montréal, 14 mai 2024 – Les matériaux avancés sont au cœur des secteurs vitaux du Québec et ils joueront un rôle crucial dans les prochaines années en offrant des solutions innovantes et nécessaires à la transition énergétique et à la décarbonation. La plus récente mise à jour de l’étude sur le portrait du tissu industriel de PRIMA Québec[1] démontre d’ailleurs la vitalité remarquable de ce secteur névralgique pour l’avenir du Québec. Les données montrent la croissance soutenue des entreprises du secteur des matériaux avancés, en dépit de défis notables liés à la situation économique actuelle. Cela est d’autant plus manifeste en ce qui concerne les PME, dont le taux de croissance annuel se situe à 5,3%, atteignant même 7% pour les petites entreprises. Et l’on prévoit que cette croissance se poursuivra. Actives notamment dans les énergies renouvelables, l’électrification des transports et les technologies propres, les entreprises de matériaux avancés seront en forte demande au moment où le Québec redouble d’efforts en développement durable. Le secteur se fait aussi particulièrement innovant, comme le montre une seconde étude bibliométrique et technométrique sur la recherche et l’innovation sur les matériaux avancés au Québec[2] réalisée à la demande de PRIMA Québec. Quelques inventeurs québécois sont parmi les plus prolifiques au pays dans certains sous-domaines, dont les métaux, l’énergie, l’environnement, les minéraux et l’électronique imprimable/flexible. Le Canada est somme toute fort bien représenté en ce qui concerne les brevets, la spécialisation et la croissance, se situant au 13e rang mondial, bien qu’il semble avoir de la difficulté à conserver la propriété intellectuelle sur son territoire, ce qui pourrait en limiter les retombées économiques. Quant au Québec, il se distingue comme la province affichant la croissance la plus marquée au Canada. Elle s’affiche aussi comme celle qui est la plus spécialisée, par rapport à la moyenne mondiale et canadienne.
« Le secteur des matériaux avancés est appelé à être un pilier de la décarbonation. Il n’est pas étonnant que les chiffres démontrent la vitalité de ce secteur et une croissance soutenue. Ces deux études montrent également que l’on doit poursuivre les efforts pour accompagner les joueurs de cet écosystème afin qu’ils puissent faire face aux défis qui les attendent et générer des retombées pour le Québec », explique Marie-Pierre Ippersiel, présidente et directrice générale de PRIMA Québec.
L’organisation a d’ailleurs démarré une feuille de route, une initiative structurante qui contribuera à la décarbonation de l’économie québécoise par la mise en œuvre du projet « Matériaux avancés durables 2035 ». Il s’agit d’une première au Canada, laquelle est rendue possible grâce à la collaboration du ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie; Innovation, Sciences et Développement économique Canada; et Développement économique Canada pour les régions du Québec. Basée sur un important exercice de mobilisation de l’écosystème des matériaux avancés, l’initiative renforce de belle façon le maillage entre l’industrie et la recherche. Consulter le communiqué en version PDF
À propos de PRIMA Québec
En tant que regroupement sectoriel de recherche industrielle (RSRI), PRIMA Québec, le Pôle de recherche et d’innovation en matériaux avancés, anime et soutient l’écosystème des matériaux avancés en privilégiant l’innovation collaborative pour le développement économique du Québec. Il est le catalyseur privilégié entre les milieux industriels et de la recherche, grâce au soutien financier du gouvernement du Québec et du secteur privé. www.prima.ca
Pour tout renseignement
Marie-Pierre Ippersiel, présidente et directrice générale PRIMA Québec Bureau : 514 235-1627 mp.ippersiel@prima.ca [1] La mise à jour a été réalisée par E&B Data [2] Étude réalisée par Science-Metrix