À Montréal, le 6 novembre 2024 – La recherche collaborative représente un levier puissant de développement économique pour le Québec. C’est ce que révèlent les résultats du rapport quinquennal des neuf regroupements sectoriels de recherche industrielle (RSRI), effectué par le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie (MEIE) du Québec.
Des retombées significatives pour la transformation des entreprises et de la société
Grâce à leur soutien, les RSRI rapportent que près de 770 entreprises en moyenne opèrent des activités de R-D chaque année avec l’expertise des organismes et institutions de recherche de leur réseau. Cela correspond à un investissement total de 929 M$ sur 5 ans en recherche collaborative industrie-institutions, pour des retombées économiques au Québec estimées à 1 milliard $. En définitive, les RSRI ont à la fois des impacts positifs sur la compétitivité des entreprises sur les marchés – elles réalisent des ventes supplémentaires grâce à leur R-D – et pour la société québécoise qui profite de produits et services plus qualitatifs ou plus durables.
En stimulant l’innovation des entreprises, ces organismes contribuent également à la formation des talents, ainsi qu’au maintien et à la création d’emplois : de 2018 à 2023, près de 7 700 étudiants ont été formés et près de 4 700 emplois ont été créés dans le cadre des projets de recherche que les RSRI chapeautent.
Le savoir du Québec est tout autant dynamisé puisque près de 1 500 brevets, licences et autres formes de protection, ainsi que de nombreuses publications de recherche découlent de ces projets en R-D.
Un réseau efficace d’acteurs complémentaires à l’écosystème de l’innovation
Les neuf RSRI ont pour mandat de faciliter et financer des projets de recherche et développement (R-D) collaboratifs entre les acteurs de l’industrie et de la recherche, favorisant et accélérant le développement de nouvelles solutions, le transfert de connaissances, la formation de la relève et l’appropriation technologique par les entreprises dans neufs différents secteurs stratégiques de l’économie, soit l’aluminium,
l’aérospatiale, la bioéconomie, le biopharmaceutique, l’énergie électrique, les matériaux avancés, les technologies numériques, les technologies de la santé et la transformation métallique.
Ces organismes sans but lucratif ont vu le jour à partir des années 2000 afin d’accélérer la R-D de secteurs prioritaires pour le Québec et sont soutenus financièrement par le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie. Ils agissent en complémentarité aux autres organismes de l’écosystème de la recherche et de l’innovation.
Non seulement les RSRI provoquent la rencontre entre les contributions du milieu de la recherche et les besoins des entreprises, mais ils stimulent les investissements des entreprises en R-D, alors que ces derniers ne cessent de diminuer en provenance du privé. D’après leurs résultats, les RSRI représentent un outil performant, et qui a fait ses preuves, pour contribuer à l’atteinte des objectifs de la Stratégie de recherche et
d’investissement en innovation (SQRI2) du gouvernement.
À propos des RSRI
Les regroupements sectoriels de recherche industrielle (RSRI) se sont vu confier, par le gouvernement du Québec, le mandat de soutenir la recherche collaborative. Au nombre de neuf (9) : CQDM, CQRDA, CRIAQ, CRIBIQ, CRITM, INNOVÉÉ, MEDTEQ+, PRIMA et PROMPT, ils repoussent les frontières de l’innovation en favorisant l’établissement de partenariats stratégiques entre le milieu industriel et celui de la recherche académique dans des secteurs de haut savoir.
En savoir plus sur le site Internet : rsri.quebec
Contact média
Émilie Delvoye
Directrice des communications, PROMPT
Membre du comité de communications des RSRI
edelvoye@promptinnov.com
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